Dans mon livre la promesse, j’ai confié aux auteurs, écrivains et poètes, des fragments de ma vie, et ils ont su trouver les mots pour dialoguer avec mes images. Dans le projet collaboratif JE ME SOUVIENS, complémentaire à l’exposition la promesse, j’ai eu envie d’inverser les rôles, on me donne les mots, et à moi ensuite de répondre en images.
A la manière du livre de Georges Perec, les visiteurs de la promesse sont ainsi invités à écrire et glisser leurs souvenirs dans une boite. Des souvenirs lointains, des souvenirs d’hier. Des souvenirs anonymes. Des émotions, des atmosphères, des livres, des films, des personnes, des moments suspendus. Heureux ou tristes. Des souvenirs personnels suffisamment universels pour qu’ils puissent parler à tous.
A la manière du livre de Georges Perec, les visiteurs de la promesse sont ainsi invités à écrire et glisser leurs souvenirs dans une boite. Des souvenirs lointains, des souvenirs d’hier. Des souvenirs anonymes. Des émotions, des atmosphères, des livres, des films, des personnes, des moments suspendus. Heureux ou tristes. Des souvenirs personnels suffisamment universels pour qu’ils puissent parler à tous.
La boite aux souvenirs voyage d'exposition en exposition, au Lieu de la Photographie à Lorient, puis au Festival du Regard à Cergy- Pontoise ou à la galerie The Blanc à New York. A la fin de chaque exposition, je repars avec la boite, remplie de madeleines. Et cette mémoire collective deviendra le point de départ d’une correspondance imaginaire mots/ images, donnant naissance à un journal intime, pluriel et fictif.
à suivre...
While making my book la promesse, I sent a visual narrative to writers and poets, who replied with beautiful songs and poems, developing a unique image-text correspondence.
In my new collaborative project je me souviens (inspired by the George Perec homonym book, I remember), I switch roles: I ask you, the viewer of the show, la promesse, to begin a dialogue with me by sharing and writing down intimate memories then slipping those into a box, to which I will reply with my photographs. These could comprise of distant memories, close memories, anonymous memories, emotions, atmospheres, books, films, people, or events from your past: happy or sad, intimate or universal feelings anyone may identify with.
At the closing of the show, I will bring back home the box filled with all your Proustian “Madeleines”. And this collective memory, accumulated through different shows and locations, will become the starting point of an imaginary correspondence between you and me, with your words and my images : a plural and fictive intimate journal.
to continue...